Kolwezi : Le Camp KDL SNCC en pleine difficulté sociale et se retrouve enclavé.

L'eau, l'électricité, accessibilité et l'insécurité sont là les mots qui rongent les habitants du Camp KDL de la SNCC.


Les habitants du camp KDL de la SNCC continuent de faire face à un véritable calvaire en matière d'accès à l'eau potable et à l'électricité. Pour se procurer une goutte d'eau, la population doit recourir à un forage privé, moyennant un coût financier qui pèse sur leurs maigres ressources. Au-delà de ces pénuries, le camp KDL, situé derrière le marché DON ;de la Poste, est également enclavé. L’accès et la sortie ne peuvent se faire que par une route principale qui débute à la clôture de l'église orthodoxe, sans exutoire. Cette situation pose de réels défis pour les résidents.

Un habitant de ce quartier confier : « ce Camp peut être désenclaver si l'on peut construire une route a partir de la poste jusqu'au niveau du rail ainsi pour trouver un débouché sur l'avenue maman mujinga de la cité manika »

Au delà de manque d'eau et d'électricité, l'insalubrité est dans son fief.

Les déchets de toutes sortes s'accumulent à proximité des habitations, formant des monticules qui représentent un risque sanitaire important. L'absence de moyens pour évacuer ces ordures, en raison des difficultés d'accès pour les camions, aggrave la situation. De plus, la contrée est entourée de vieux ’eucalyptus, créant un danger permanent pour les habitants.

«Les branches de ces vieux eucalyptus tombent sur les toits de nos maisons en journée et parfois en pleine nuit ; nous avons des maisons de fortune et nous n'avons pas assez des moyens pour nous installer dans un quartier huppé de la ville mais aussi notre crainte s'accroît quand in vente et quand il pleut»; indique quelques résidents sur place.

Il est à noter que le camp KDL est relié à la cité Manika par une parcelle en métal, mais celle-ci est également en très mauvais état, limitant davantage les options de circulation et de transport. 

Le problème d'insécurité  

Une tracasseries s'entretient vers les heures tardives, les populations vivantes cette partie du coin de la ville dénoncent la présence de coupeur de route en hauteur de la parcelle qui mène vers la cité Manika mais aussi  à la traversée appelé communément "bananier (Ndizi)",  situation traumatisante pour la population et il n'est donc plus permet de circuler ce Camp au-delà de 19 heures de peur que les malfrats qui entretiennent le banditisme urbain ne s'apprennent a eux.


Patrick st James Sangwa 

Commentaires